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Le Meilleur des Mondes, d'Aldous Huxley

Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley est paru pour la première fois en 1932 avant d'être rééditer dans plusieurs langues. Je l'ai lu en version française dans l'édition POCKET.

Résumé :

En l'an 632 de Notre Ford, la famille n'existe plus. Les bébés sont conçus dans des tubes avant d'être conditionnés afin de devenir de parfaits individus, faisant passer les besoins de la société avant les leurs. Dieu n'existe plus. L'art n'existe plus. Tout le monde est en paix et heureux, dans un monde stable et organisé. "Chacun appartient à chacun" et le bonheur individuel ne compte plus. Lenina Crowne, jeune Alpha, apprécie cette vie et ne s'est jamais posée de questions contrairement à Bernard Marx, Alpha lui aussi, qui refuse le conditionnement. Bernard cherche de nouvelles sensations, de nouveaux contacts humains, une nouvelle philosophie... pourtant "Tout le monde est heureux à présent", à répéter toutes les nuits, à partir de 5 ans.

Musique : 

Une musique très évocatrice lorsqu'on a lu le roman. Bourré de drogue et insensible à la mort, Eminem pourrait très bien rapper sur le meilleur des mondes.

En bref : 

Une dystopie totalement différente de celles dont on a eu l'habitude, récemment, telles que Divergente ou Hunger Games. Ici, l'histoire des personnages n'est qu'un prétexte pour présenter comment l'humanité pourrait évoluer si l'on décidait de bannir la passion de l'espèce humaine. Un monde où chacun serait inconsciemment forcé d'aimer ce qu'il fait, que ce soit un dur labeur ou non et sans envier les autres, conservant ainsi la paix et créant un bonheur artificiel qui ne laisse plus de place à la liberté de penser. Mais la nuance est là : ce nouveau monde n'empêche pas les gens de penser mais les conditionne dès la naissance à ne pas penser. Sommes-nous donc prêt à oublier la passion, l'art et nos croyances pour croire qu l'on est heureux toute sa vie ? A méditer.

Maintenant, ai-je aimer ? Disons que l'histoire m'a amené à réfléchir, et que cela me plait. J'aime quand l'auteur nous pose des questions sur qui nous sommes et ce que nous faisons, et cela m'a fait penser à Genesis. Une bonne découverte.

Je mets +3 à ce roman.

Couverture de l'édition POCKET

Couverture de l'édition POCKET

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